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D’une part, tu ressens une fatigue qui ne passe pas.
Ton corps te dit stop et tu cumules les problèmes de santé. Mais ta tête continue à courir.
Tu fonctionnes en mode automatique, sans trop savoir depuis quand.
Tu n’oses pas trop en parler, ou peut-être que tu n’en as même pas conscience.
En outre, ton comportement a changé.
Et si c’était un burn-out en train de se former ?
Cet article est là pour t’aider à identifier les signes avant-coureurs de l’épuisement mental, chez toi ou une personne de ton entourage.
C’est quoi, exactement, un burn-out ?
Mon prĂ©cĂ©dent article « Burn-Out : l’épuisement de trop ? » posait les questions sur l’Ă©mergence du Burn-Out.
L’aspect le plus import est que cet Ă©tat mental, ce n’est pas « juste de la fatigue ».
C’est un état d’épuisement profond, à la fois mental, physique et émotionnel.
Il s’installe souvent en silence, lentement, jusqu’au jour où tout s’effondre : plus d’énergie, plus de motivation, parfois plus de sens.
Toutefois la bonne nouvelle, c’est qu’il n’apparaît jamais sans prévenir.
Il envoie des signaux discrets, qu’on peut repérer… si on prend le temps d’écouter.
7 signes avant-coureurs d’un burn-out
Voici les signes les plus fréquents. Ils ne se manifestent pas tous forcément. Pour certaines personnes, les signes prennent une forme différente dans leur manifestation. Si tu en reconnais plusieurs, c’est peut-être le moment de faire une pause, ou d’en parler.
1. Une fatigue persistante, même après le repos
Tu dors… seulement tu es toujours fatiguĂ©(e). Tu reviens de week-end… toujours vidĂ©(e). Ton corps n’arrive plus Ă rĂ©cupĂ©rer. Lorsque tu pars en vacances ton seul dĂ©sir est de te poser et de ne rien faire. Pire tu chopes tous les virus qui trainent (angine, rhinopharyngite, gastro-entĂ©rite,…).
2. Une irritabilité inhabituelle
Tout t’agace. Tu pleures ou t’énerves pour des choses banales. Ton seuil de tolérance diminue, et tu le sais. Toutes tes émotions sont exacerbées.
3. Une perte d’enthousiasme
Ce qui te faisait plaisir devient une contrainte. Même ce que tu aimais… tu ne le ressens plus.
Le goût de vivre s’émousse doucement.
4. Une concentration en chute libre
Tu lis une phrase trois fois, ou bien tu oublies des tâches simples. Tu perds le fil dans les conversations ou même un mot ne te revient plus en mémoire.
Ton cerveau crie « pause », seulement tu forces.
5. Des douleurs physiques inexpliquées
En premier lieu viennent les maux de dos : tes rendez-vous chez l’ostĂ©opathe sont plus rĂ©guliers, puis des migraines plus frĂ©quentes et mĂŞme plus souvent au rĂ©veil, enfin tu remarques des tensions musculaires. Ce ne sont ici que des exemples des manifestations de ton corps qui absorbe ce que ton esprit ne dit pas.
6. Un isolement progressif
Tu constates par ailleurs que tu rĂ©ponds moins aux messages. Tu refuses les sorties. Ainsi tu t’éteins doucement, sans vraiment savoir pourquoi. Tu deviens de plus en plus casanier, comme si la tranquillitĂ© passait par l’isolement.
7. Un sentiment d’inutilité ou de culpabilité
Dans l’Ă©tat actuel des choses, tu as l’impression de ne pas en faire assez, ou de mal faire. Pourtant plus tu t’épuises, plus tu te juges… c’est un cercle vicieux.
Comment détecter un burn-out potentiel ?
Tu remarques qu’un(e) collègue, un proche ou bien ton partenaire :
- sourit de moins en moins ?
- devient irritable sinon simplement silencieux ?
- enchaîne les tâches sans jamais se reposer ?
- ou pire, s’isole alors qu’il/elle était sociable ?
N’attends pas que ça craque de crainte de trop entrer dans son intimité. Un simple « Tu vas bien, vraiment ? » peut déjà ouvrir une porte.
Parfois, les personnes en burn-out ne se rendent pas compte qu’elles sont en train de tomber. Mais ton regard bienveillant peut tout changer.
Le message que tu dois retenir
Si tu t’es reconnu(e) dans cet article, alors ce n’est pas un hasard. Et ce n’est pas grave non plus.
Ce qui compte, c’est que tu sois en train d’en prendre conscience. C’est déjà au contraire un pas immense.
Le burn-out ne signifie pas que tu es faible, mais en réalité Il signifie que tu as été fort(e) trop longtemps, sans t’arrêter.
Tu as le droit de t’écouter. En réalité, tu as le droit aussi de ralentir, mais surtoût, tu as le droit de te choisir !
A prĂ©sent que tu en prends conscience, parles en ! Par exemple, rapproches toi d’un professionnel de santĂ©. Il n’est pas forcĂ©ment nĂ©cessaire de voir un psychologue immĂ©diatement, mais dĂ©jĂ dĂ©cris tes symptĂ´mes Ă ton mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui te guidera .
J’ai vu rĂ©cemment le reportage sur M6 sur la santĂ© mentale que je te conseille de visionner. En effet, le tabou doit s’arrĂŞter pour que la guĂ©rison avance.
En supposant que cette étape soit encore difficile pour toi ou si tu veux tout simplement partager de manière anonyme ce que tu vis, alors tu peux écrire ce que tu ressens. Je t’invite à le faire en commentaire. Tu n’es pas seul(e).
Et si tu penses que quelqu’un autour de toi a besoin de lire cet article… surtout envoie le lui.
Parfois, une lecture suffit à allumer une lumière intérieure.
Je suis Aube RENIA et j’ai Ă©tĂ© diagnostiquĂ© en Burn-Out en janvier 2025.
Ecrire m’aide Ă aller mieux et j’ai commencĂ© une thĂ©rapie en fĂ©vrier dernier. Pourtant j’ai essayĂ© Ă 2 reprises de reprendre le travail, hĂ©las sans succès. Effectivement, je n’arrivais pas Ă intĂ©grer que la convalescence de cet Ă©puisement mental Ă©tait et surtout devait prendre du temps. Il est vrai que je me pensais plus rĂ©siliente, mais mon corps me fait encore savoir aujourd’hui, que je l’ai un peu trop Ă©tĂ© justement.
L’essentiel est de s’Ă©couter et surtout n’hĂ©sitez pas Ă en parler en autour de vous !

Prenez soin de vous

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