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Écrire un roman, une nouvelle ou un essai est un rêve pour beaucoup. Pourtant, entre les obligations du quotidien, les doutes et le syndrome de la page blanche, il peut sembler difficile de passer à l’action. Dans un de mes précédents articles, je vous donnais des clés pour débloquer votre inspiration. Ici, je vous propose de faire un focus sur une clé souvent sous-estimée : la mise en condition pour écrire.
Dans cet article, nous allons découvrir pourquoi cette préparation est essentielle, comment la mettre en place, et quels rituels simples peuvent transformer l’écriture en un moment fluide, créatif et profondément satisfaisant.
Pourquoi la mise en condition est-elle si importante ?
Écrire ne dépend pas uniquement de l’inspiration. Bien au contraire, c’est souvent la régularité et la discipline qui permettent aux auteurs d’avancer dans leurs projets. Cependant, pour pouvoir écrire régulièrement, il faut créer un environnement propice à la concentration et au lâcher-prise.
La mise en condition est donc ce pont entre le monde extérieur et l’espace intérieur où l’imagination peut s’épanouir. Elle permet :
- De signaler à votre cerveau qu’il est temps d’écrire.
- D’installer une routine rassurante et motivante.
- De réduire les distractions et favoriser l’état de « flow ». C’est un état mental où la personne est complétement plongée dans une activité. Ainsi, elle se trouve dans un état maximal de concentration, de plein engagement et de satisfaction pour mener à bien son objectif.
Comment se mettre en condition : 5 rituels efficaces
Il n’y a pas de recette universelle. En conséquence, il vous faudra trouver et vous approprier celle qui sera la plus efficace pour vous. Cependant, certaines pratiques ont fait leurs preuves. L’idée est de créer un rituel personnel que vous répéterez avant chaque session d’écriture.
- Créer un espace dédié
Même si vous n’avez pas de bureau, essayez d’écrire toujours au même endroit. Que ce soit un coin de table, un fauteuil ou un café, la répétition crée un ancrage mental. Ajoutez une touche personnelle : une bougie, une plante, une musique de fond…
- Définir un horaire fixe
Notre cerveau adore les habitudes. Écrire à la même heure chaque jour, même pendant 20 minutes, renforce la discipline et diminue la procrastination. Le matin, avant que le mental ne soit saturé, est souvent un moment privilégié. Mais certains sont plutôt du soir, alors ne vous astreignez pas à absolument écrire le matin si ce n’est pas dans votre nature.
- Mettre en place un rituel de démarrage
Cela peut être aussi simple que faire du thé, écouter une chanson, ou relire quelques lignes écrites la veille. Ce petit rituel agit comme un déclencheur mental : « C’est le moment d’écrire ».
- Utiliser la technique du « timer »
Fixez un temps limité (par exemple 25 minutes avec la méthode Pomodoro) pour écrire sans interruption, puis vous permettre une pause. Cette contrainte favorise la concentration, permet de résister aux distractions et évite le piège du perfectionnisme. Votre production ne sera qu’augmentée.
- Noter ses objectifs d’écriture
Avant de commencer, écrivez en une phrase ce que vous voulez accomplir pendant la session : « Aujourd’hui, je termine la scène du dîner » ou « Je pose les grandes lignes du chapitre 3 ». Cela donne un cap clair et facilite le démarrage. Ainsi, vous savez d’où vous partez et à quel moment vous devez terminer votre session du jour. Cette méthode vous permet avant tout de ressentir un sentiment d’accomplissement, moteur pour la suite de vos séances.
Et si l’inspiration ne vient pas ?
C’est normal. L’important est d’écrire quand même. Même quelques lignes. L’inspiration naît souvent de l’action, pas l’inverse. En acceptant d’écrire imparfaitement, vous libérez votre créativité.
Evitez de vous bloquer sur une journée sans écriture. La page blanche peut parfois durer plusieurs sessions d’affilées. Vous pouvez par exemple, vous aérez, passez quelques jours au bord de la plage, vous baladez pendant ce temps d’écriture. L’inspiration reviendra d’elle-même.
Et souvenez-vous : il n’y a pas de « bon moment » pour écrire, il n’y a que celui que vous créez.
En conclusion
Devenir auteur commence par un premier pas : s’asseoir et écrire. En vous mettant dans les bonnes conditions, en répétant vos rituels et en cultivant une relation bienveillante avec l’écriture, vous transformez cette activité en une source de joie et de progression.
Alors, à votre tour : quel est ou sera votre rituel d’écriture ?
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