Le Burn-Out s’impose aujourd’hui comme l’un des grands sujets de santé mentale, non seulement de notre époque, mais peut-être même de notre génération. Et ce n’est pas sans raison.

Alors, faut-il y voir un simple syndrome dans l’air du temps, ou une véritable maladie à part entière ?
En réalité, cette souffrance existait probablement depuis longtemps. Mais jusqu’à récemment, personne ne savait vraiment la nommer, ni même la reconnaître.

Aujourd’hui, les choses ont changé. Le Burn-Out est officiellement reconnu comme une maladie, et dans certains cas, comme une maladie professionnelle. En français, on parle d’épuisement professionnel.

Cette fatigue mentale extrême est-elle propre à notre environnement professionnel moderne ?
Ou bien nos parents, nos grands-parents, ont-ils eux aussi subi, à leur manière, cet effondrement physique, émotionnel et psychologique ?

En d’autres termes, le Burn-Out trouve-t-il uniquement sa source dans le travail, ou résulte – t -il plutôt d’un mélange insidieux entre vie pro et vie perso, où les limites deviennent floues, voire inexistantes ?
Peut-être commence – t -il au bureau, mais s’étend progressivement à tous les aspects de notre vie. Il ronge notre quotidien, affecte notre santé, puis nous enferme dans un cercle vicieux difficile à briser.

Les japonais le nomme Karöshi qui signifie littéralement « mort par le travail ».
Quant au mot anglais Burn-Out, il évoque l’idée d’être brûlé de l’intérieur, vidé de toute énergie.

Autrement dit, le Burn-Out se déclare-t-il soudainement, ou s’installe-t-il petit à petit ?
Et si la deuxième option est vraie, combien de temps lui faut-il pour tout consumer ?
Six mois ? Un an ? Dix ? Parfois plus encore…

La question mérite d’être posée.
Car même si l’on parle aujourd’hui de bien-être au travail, d’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, de manager leader ou encore de reconnaissance au quotidien…
Ces initiatives, bien qu’essentielles, sont-elles réellement suffisantes pour prévenir ce feu intérieur ?

D’ailleurs, le Burn-Out est-il contagieux ? Peut-il se propager, non pas comme un virus, mais par ricochet émotionnel, d’une personne à l’autre, d’une équipe à une autre ?

Une fois que tout semble perdu, que l’énergie a disparu, que l’on se sent « grillé jusqu’à la moelle », comment retrouve-t-on son souffle, sa force, sa voix ?
Peut-on vraiment redevenir soi ? Ou faut-il réapprendre à être, tout simplement ?
À part se sentir un phœnix, comment renaît on pleinement après avoir tout consumé ?

A vrai dire, je me pose toutes ces questions aujourd’hui. Je suis en plein dedans. Je n’ai que des débuts de réponses. Et encore, elles sont personnelles, fragmentées, peut-être même provisoires.
Alors plutôt que de vous donner des conseils trop vite, je préfère laisser ces questions ouvertes.

En revanche, je suis convaincue d’une chose : en parler est déjà un début.

Si vous êtes passé·e par là, ou si vous traversez quelque chose de similaire, n’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire.
Votre témoignage peut m’aider dans ma propre quête, mais surtout, il peut aider d’autres personnes à ne pas se sentir seules dans ce combat invisible.

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Je suis Aube RENIA et j’ai été diagnostiqué en Burn-Out en janvier 2025. Ecrire m’aide à aller mieux.
Je prendrais ma plume prochainement pour essayer de partager avec vous mon vécu de cette maladie. Il est encore un peu trop tôt pour moi.

Pour avoir déjà des premières informations sur le Burn-Out, vous pouvez vous rendre sur ce lien du site de l’ANACT (L’Agence Nationale pour l’amélioration des conditions de travail) qui explique en détail ce syndrome d’épuisement

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