Votre panier est actuellement vide !
Pourvoir signer un contrat d’édition, c’est un rêve pour de nombreux auteurs… mais c’est aussi un engagement juridique fort !
En effet, entre les termes techniques, les clauses floues et les promesses parfois trompeuses, il est facile de se perdre.
Alors comment bien choisir son contrat d’édition ? Quels types de contrats existent vraiment ? Et surtout, comment ne pas tomber dans les pièges ?
👉 Dans ce guide, je vous aide à y voir clair pour faire le bon choix.
Comprendre les différents types de contrats d’édition
Avant toute chose, il est essentiel de distinguer les trois grandes typologies de contrats proposés à ce jour :
Le contrat à compte d’éditeur (le contrat « classique »)
L’éditeur prend en charge tous les frais. En résumé, l’impression, la correction, la distribution et la promotion sont gérés par l’éditeur avec votre soutien bien sûr.
Quand à l’auteur, il est rémunéré grâce à des droits d’auteur, en général sous forme d’un pourcentage (8 à 12 %) sur chaque vente.
Il s’agit du véritable contrat d’édition, reconnu et encadré par le Code de la propriété intellectuelle.
👉 Par conséquent, c’est le contrat le plus recherché par les auteurs, car il implique un réel investissement de l’éditeur. Malheureusement ce n’est pas le plus commun.
Le contrat à compte d’auteur (attention aux arnaques !)
Comme son nom l’indique, ici c’est l’auteur qui paie pour publier son livre.
Ainsi, l’éditeur ne prend aucun risque financier. Il propose généralement un « pack » avec , par exemple, l’impression, le dépôt légal, la diffusion, mais souvent très limité. La promotion est, par ailleurs, quasi inexistante, et la diffusion réelle en librairie est rare.
💡 Le compte d’auteur n’est pas illégal, mais il est très critiqué. En effet, l’éditeur profite souvent de l’enthousiasme des jeunes auteurs.
Le contrat à compte participatif (la zone grise)
Ce dernier modèle enfin, est ce que le nomme un modèle hybride car il propose un partage des coûts entre l’auteur et l’éditeur.
En fait, cela peut sembler plus « équitable », mais dans les faits, l’auteur finance une grande partie de l’édition, mais ne garantie pas toujours la qualité et/ou la visibilité de votre ouvrage.
⚠️ Il est certainement le contrat le plus proposé aujourd’hui par les maisons d’édition. Cependant, ce type de contrat est à examiner avec prudence. Certains éditeurs dits « participatifs » masquent en réalité un modèle à compte d’auteur.
Ce que doit contenir un bon contrat d’édition
Quel que soit le type de contrat, assurez-vous qu’il mentionne clairement :
- Le titre de l’œuvre
- La durée de cession des droits
- Le tirage initial prévu
- Le pourcentage de rémunération
- Les formats d’exploitation (papier, numérique, audio…)
- Les modalités de résiliation et de retour des droits
💡 Conseil : Méfiez-vous des clauses floues ou abusives, notamment sur les œuvres futures ou les « droits mondiaux » sans limite. N’hésitez pas à négocier certaines clauses si cela vous semble nécessaire.
Qui sont les grands éditeurs français ?
📖 1. Gallimard
Fondée en 1911, c’est une des maisons les plus prestigieuses. Elle publie aussi bien de la littérature que de la jeunesse ou des essais.
📖 2. Hachette Livre
Premier groupe éditorial en France. Hachette regroupe plusieurs marques fortes comme Le Livre de Poche, Calmann-Lévy ou Fayard.
📖 3. Albin Michel
Actif dans la littérature générale, les sciences humaines, la spiritualité, mais aussi les best-sellers grand public.
📖 4. Éditions du Seuil
Reconnues pour leur engagement littéraire et intellectuel, elles ont révélé de nombreux auteurs majeurs.
📖 5. Flammarion
Maison historique, elle appartient aujourd’hui au groupe Madrigall (comme Gallimard) et publie dans tous les grands genres.
Comment soumettre son manuscrit efficacement ?
Renseignez-vous ! Visitez les sites des éditeurs!
- Certaines maisons d’édition proposent l’envoi de son manuscrit en numérique, d’autres souhaitent encore une version papier.
- La ligne éditoriale de la maison : n’envoyer pas un roman fantastique à un éditeur de poésie !
Si un manuscrit papier vous est nécessaire, préparez un manuscrit bien présenté, avec une lettre d’accompagnement claire et personnalisée.
Les maisons éditions auront sûrement des exigences de police, d’alignement, de marge voir même un nombre de caractères minimum. Vérifiez bien !
Pour un envoi numérique, envoyez votre texte au bon format (souvent en PDF ou Word), et suivez les consignes sur le site de l’éditeur (adresse mail précise ou formulaire de dépôt).
Enfin, armez-vous de patience : les délais de réponse peuvent varier de 2 à 6 mois, voire plus.
Conclusion : choisir son contrat d’édition, c’est choisir sa trajectoire
Pour conclure, un contrat d’édition, ce n’est pas qu’une signature. C’est un engagement mutuel entre un auteur et une maison.
Avant de vous lancer, prenez le temps d’analyser le type de contrat, de vérifier les conditions, et surtout, de vous protéger juridiquement. Un bon contrat peut propulser votre carrière. Un mauvais peut la freiner.
📌 Dernier conseil : Si vous avez un doute, n’hésitez jamais à faire relire votre contrat par un juriste, un avocat ou une association d’auteurs (la SGDL, la Charte des auteurs, etc.).
Enfin, faites confiance à votre feeling !
Toutes ces explications sont très cartésiennes, mais si votre cœur vous pousse vers un éditeur plus qu’un autre alors foncez !
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.